Plaisirs et quantités

Plus de plaisir et moins de calories

Goûts et calories

Les études convergentes (voir publications en bas de page) pour démontrer qu’avant même d’être avalés les aliments par leur odorat, leur texture, leur couleur, leurs goûts déclenchent une cascade complexe de boucles de stimuli nerveux et hormonaux. Ces stimuli préparent l’ensemble du corps au repas. Le plaisir est un moyen trouvé par la nature pour favoriser une action qui sert à la vie, qui favorise la vitalité. Manger lentement, c'est actionner les centres du plaisir gustatif avec les volatiles qui seront détectés. Manger vite, c'est répondre à un impératif de réflexe avec des conditionnements du système nerveux qui donnent un faux sentiment de plénitude.

 Stimulation du cerveau par les sens pendant le repas

Le temps passé par les aliments dans la bouche est particulièrement clé car il stimule les sens du goût et de l’odorat.

Cette idée correspond au concept du système du goût en tant que système de détection des nutriments qui informe le cerveau et le système gastro-intestinal de ce qui arrive dans notre corps. Une alimentation plus lente peut aider le corps humain à associer les signaux sensoriels des aliments à leurs conséquences métaboliques. Les aliments consommés rapidement peuvent nuire à cette association et donc conduire à une surconsommation d’énergie et, en définitive, à un gain de poids.

Chris de Graaf – COMPUTATIONAL MEDICINAL CHEMISTRY GROUP

La nourriture industrielle

La surprise quand on se met à manger lentement est que l'on perçoit mieux les goûts. Cela est parfois surprenant :

•      Avec la nourriture industrielle qui est souvent travaillée avec un goût d'accroche qui masque le goût de fond de la nourriture. Finalement on ne ressent pas ce que l'on avale.

•      Avec la nourriture naturelle dont les subtilités mettent un peu de temps à émerger (exemple un bon vin)

Exemple avec le soda : La réponse de la satiété n’est pas adéquate et on boit plus.