Pourquoi une fourchette intelligente est-elle aussi efficace ?

1 - la part prépondérante des automatismes

Parce que l'acte de manger est répété depuis l'enfance, des automatismes s'installent.

L'équipe de Recherche USA - Cornell Food Lab - 2006 a estimé dans une étude que les automatismes comptaient pour 80 % des décisions. 20 % des décisions sont elles conscientes.

2 - La volonté ne peut plus rien pendant un épisode d'inattention

Il suffit que l’inattention s’installe pour que les automatismes prennent le contrôle. La volonté ne pourra plus rien faire pour les freiner dans les périodes d'inattention. pour peu que la vie ait ancré chez le mangeur un mode trop rapide, celui-ci malgré la meilleure volonté du monde mangera trop vite pendant les épisodes ou sa pensée n'a pas le contrôle.

Pour réussir, il faut réussir à atteindre ses automatismes

La réussite du parcours de rééducation alimentaire, passe donc par deux actions conjuguées

1 - de développer sa pleine conscience pendant les épisodes ou l'esprit a le contrôle.

2 - de réussir à contrôler la rapidité à laquelle fonctionne le mangeur fonctionne en mode automatique

Très difficile de réussir sans aide

Simple et efficace

En détectant la mise en bouche, et en avertissant lorsque le rythme de repas est trop rapide, la fourchette Slow Control rend la reprise de conscience imparable. Il devient impossible de vivre des épisodes de rapidité sans être connecté à ses émotions et à sa volonté de manger lentement.

Bénéfices dès le premier repas qui est mangé facilement, agréablement, plus lentement, et sans efforts.

Progressivement cette nouvelle habitude plus lente s'ancre en remplacement de l'ancienne habitude. Il est d'habitude de dire qu'il faut répéter cette habitude sur 20 repas pour ancrer une nouvelle première habitude.

L'expérience de 1 minute

Voici une expérience toute simple, l’expérience dite de 1 minute, qui est très éclairante pour illustrer cette page :

Proposez à un de vos amis, mangeur rapide de préférence, de manger lentement pendant 1 minute, c’est-à-dire simplement d’espacer les 3 premières bouchées du repas d’au moins 20 secondes entre elles. Si besoin, proposez une récompense à la clé.

La probabilité est très forte que votre ami réussisse ce test.

Reprenons l’expérience et demandons maintenant à votre ami de manger lentement pendant 5 minutes. Continuez à lui proposer une petite prime. Si, au départ de l’expérience, vous avez bien choisi un mangeur rapide, je vous parie qu’il échouera à ce test.

Notre qualité de vie aujourd'hui

Par la rapidité de nos rythmes de vie qui s’accélèrent, nous ne vivons plus au rythme de la nature. La vie moderne exerce une pression constante qui nous sollicite en permanence : alertes sur les smartphones, publicités et marketing de l’image agressifs, bruits ambiants, rythmes de travail à flux tendu, pression de l’efficacité. À force de répétition, ce crépitement constant de stimuli handicape notre capacité d’attention et ancre de nouvelles habitudes de rapidité.

Par l’abondance et la sollicitation permanente de nourriture, nous ne portons plus la même attention au repas, car il est plus aisé de le prendre. Il faut moins attendre, moins cuisiner, moins désirer. Le moment qui était un moment d’exception devient un moment commun. Il était prioritaire, il devient secondaire. Nous mangeons en regardant la télévision, nous mangeons en marchant, nous mangeons en travaillant. Notre repas se fond dans la vie.

Cette rapidité vient frapper nos automatismes et peu à peu en sculpte de nouveaux, de plus en plus rapides. Et, sans nous en rendre compte, nous sacrifions progressivement notre temps de repas pour devenir des mangeurs rapides et distraits.

Tous nos produits